"Jouir, simplement" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'épisode de ce soir est le 2e récit du défi d'écriture intitulé "Janvier sera sexy" Un défi que j'avais proposé aux auditeurs Déferlante sur Twitter. Pour bien commencer 2025, on voulait s'offrir non pas le fameux "dry january" (le janvier anglo-saxon sec, sous-entendu "sans alcool") mais plutôt un mois de janvier bien trempé, carrément dégoulinant. Un janvier sexy, quoi! D'abord, vous allez entendre mon point de départ pour l'histoire qu'il fallait développer. Puis, vous entendrez le récit que Oglee Oglee a rédigé, afin de continuer le début que moi, j'avais suggéré. Pour faire connaissance avec l'auteur, je vous invite à vous abonner à son compte Twitter: "OgleeOglee44" (@OgleeOglee44) Votre rdv avec ma voix est devenu aussi un rdv avec notre ingénieur du son, Samuel Mazzotti, dont la maestria sonore n'est plus à démontrer. Je remercie Oglee Oglee ainsi que Samuel de tout coeur pour la constance d'amour dont ils font preuve vis-à-vis de Déferlante. Bon, êtes-vous prêts pour le défi "Janvier sera sexy"? Allons-y pour ce 2e épisode. *** Il avait tout prévu. Son sac à malices était garni pour parer à toute circonstance, même imprévue. Au téléphone, elle avait dit « je veux juste jouir, simplement, pas de sodomie ». Il savait ce qu’elle désirait. Et il était prêt. *** Depuis quelque temps déjà, ils avaient remarqué le petit jeu du voisin d’en face, celui qui semblait mater depuis son autre côté de la rue, malgré le filtre anti-regard posé sur la vitre de leur maison. Mais cette vitre était celle de leur bureau, et dernièrement... le télétravail leur faisait passer beaucoup de temps dans cette pièce. Cette fin d’après-midi grise et brumeuse était idéale pour profiter de l'effet clair-obscur de la fenêtre. Et il avait repéré le voisin. Aussitôt, il décida d'aller la trouver, pour lui proposer une petite pause. Son regard coquin la fit sourire. Joueuse, elle lui laissa l’initiative. D'abord, lui bander les yeux. Vêtue de sa robe-chaussette en laine, qui moulait parfaitement ses formes, ah, elle était désirable et il bandait allégrement. « Laisse-moi faire et laisse-toi faire » lui dit-il. Le temps d’ajuster la lumière afin que ce jeu d’ombres chinoises soit parfait et il la prit par la main pour la guider vers la fenêtre éclairée. Il commença à lui caresser le dos. Doucement. Avec un doigt. Il descendit le long de la colonne vertébrale pour atteindre ses fesses. Il les effleura en se dirigeant vers le haut de ses cuisses. Elle frissonna, son corps demandait clairement une exploration plus poussée. Il voulut s'assurer que le voisin avait bien compris le manège dont il était témoin. Ce dernier, devenu spectateur, semblait confortablement installé. Il scrutait leur fenêtre sans s’en cacher. Main posée sur la cuisse de sa muse, il remonta doucement sous la robe pour atteindre le tissu de sa lingerie. Visiblement elle avait - elle aussi - tout prévu, car il ne trouva que la peau nue et son sexe humide, pleinement éveillé. Excité par cette coquinerie, il commença à déboutonner le dos de sa robe pour la faire glisser le long du corps avec une infinie patience. Chaque centimètre de peau mis à nu la faisait vibrer. Il devinait le regard du voisin sur ce corps en clair-obscur. Il vint se coller derrière elle, tout contre elle, pour qu’elle sente son désir contre ses fesses. Elle se mit à onduler du bassin contre le tissu de son pantalon. C’est le moment qu’il choisit pour l’embrasser dans le cou et lui glisser à l’oreille: « et maintenant, je vais te faire jouir, si tu veux bien ». Ses mains se mirent à explorer son corps. D’abord son buste. Il s’attardait sur ses seins, les sous-pesait, il jouait avec les tétons. Il adaptait ses gestes au rythme du bassin de son amante. Parfois, il laissait sa main glisser jusqu’au bas de son ventre. Juste pour la sentir vibrer dans l’expectative des ses doigts caressant enfin son sexe. Mais il s’arrêtait juste avant d’atteindre son calice. Il jetait des coups d’œil réguliers à leur voisin qui ne manquait pas une miette du spectacle. Il était grandement excité à l'idée qu’elle offrait - sans le savoir - à ce presque inconnu un spectacle d’ombres chinoises coquines. Cette fois, il laissa sa main glisser un peu plus bas. Son souffle accéléra instantanément. Il savait parfaitement quels accords il devait jouer pour faire monter le tempo de leur représentation. Tout en douceur, il variait le rythme et les gestes. Il jouait là une partition sensuelle en passant de ses lèvres à son clitoris... Il la titillait, la caressait, la branlait, la pénétrait des ses doigts fouineurs. Il adaptait sa cadence à la respiration. Il la sentait tantôt monter sur la pointe des pieds, tantôt se contracter sous l’effet de ses caresses. Jusqu’à la sentir presque défaillir dans ses bras dans un gémissement sans équivoque. Ensuite, elle se lova dans ses bras pour reprendre ses esprits. Les fesses toujours bien calées sur son entrejambe. Il lui enleva le bandeau et, en apercevant le voisin voyeur, elle découvrit qu’elle ne s’était pas offerte qu’à un seul homme. Alors, elle adressa un sourire coquin à l’autre côté de la rue, avant d’embrasser celui qui avait respecté sa promesse. La faire jouir "simplement". *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique de vos récits tellement sexy.