Emilie Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'épisode de ce soir est une histoire très vraie. Une de ces rencontres douces et torrides à la fois, qui nous aident à mieux nous connaître. Merci à Emilie de me l'avoir confiée. Bon, allons-y pour ce nouvel épisode. *** J’ai toujours été attirée par les jeux sexuels en tout genre, très curieuse, très ouverte d’esprit et très avide de sensations. J’ai eu quelques expériences un peu hors normes. Mais j’ai malheureusement eu de trop courtes périodes de célibat pour être en mesure d'explorer toutes mes envies. J'étais assez jeune quand j’ai rencontré mon futur ex-mari. Avec lui, je me suis assez rapidement mise en sommeil, pour différentes raisons, propres à lui et à moi, et donc... bon, notre sexualité n’était pas du tout satisfaisante. Alors, quand je me suis séparée de lui, ça a été... mais! la libération totale, enfin. J’avais déjà passé quelques étapes avant de rencontrer l'homme dont il sera question ce soir. J’étais prête, en quelque sorte. Déjà, je m’étais inscrite sur un site de rencontres. Et avec lui, ça a marché tout de suite, le ping-pong intellectuel était là, et nous sommes rapidement partis dans des échanges extrêmement érotiques, voire même pornographiques. Les mêmes images, les mêmes mots, les mêmes idées nous excitaient. Cet homme savait exactement quoi me dire pour m’exciter et j’aimais ce pouvoir qu’il avait sur moi. Il m’a proposé alors que nous nous lancions dans cette histoire à fond, sans ce jeu de cache-cache amoureux que je trouve fatigant, et dont je me lasse vite d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé ce courage dont il faut faire preuve dans le lâcher prise et la confiance. Nous n'habitions pas exactement dans la même région, nous avions chacun des enfants en garde alternée, donc il a fallu s’organiser. Mais nous avons fini par trouver une date: le 28 décembre. Nous avons réservé une chambre d'hôtel pour cette première rencontre. Oui, directement! car on avait terriblement envie de baiser ensemble! Nous étions quasiment sûrs que cela marcherait entre nos corps. Mais surtout, on était tellement joueurs tous les deux. On s'est donné rdv dans la chambre. J’avais peur que cette magie érotique ne soit cassée par le fait de se rencontrer "Monsieur-Madame-tout-le-monde". Dans un café ou même à la réception de l'hôtel. Alors j’ai proposé qu’il me retrouve directement dans la chambre et qu'aucun mot ne soit échangé, dans un premier temps. Pas de bla-bla poli, ni de discussions interminables sur 1001 sujets, comme nous avions l'habitude. Non, moi je voulais et il voulait aussi juste le désir entier, brûlant, à fleur de peau. J’ai apporté de quoi grignoter, et de quoi passer la nuit dans cette chambre avec lui. J’étais stressée naturellement. Mais... très excitée aussi. Je m’étais habillée de façon à ce que je sois directement baisable. Immédiatement disponible. J’avais terriblement envie de lui. Et je l’ai attendu, comme convenu. Prête. Il a envoyé un sms "je suis arrivé". J'ai répondu par le numéro de la chambre. Et j'ai guetté son arrivée, un peu tremblante. Il a ouvert la porte et là... j’ai vu apparaître un homme grand, carré, crâne rasé, il faisait un peu voyou mais pas racaille. Il avait beaucoup de présence physique. Il avait les yeux bleus et un regard qui déshabille. Il est entré, sûr de lui. Il a refermé la porte, posé son sac, et il m’a plaquée contre le mur immédiatement et il m’a embrassé comme s’il me possédait. Après ce long baiser, il m’a poussée sur le lit pour retrousser ma jupe et dévorer ma chatte comme un assoiffé. Mais... il était maître de lui, certes avide de me goûter mais également en train de me contrôler. Il tenait à rester le maître de notre jeu. Et moi, j’étais conquise, j’ouvrais grand mes jambes à cet inconnu. Vite conquise, sans doute... mais c’était exactement ce que je voulais. J’ai toujours eu à l’esprit que malgré ce jeu, malgré cette soumission face à lui, en fait c’était moi qui décidais. Je le voulais, lui... pour mon plaisir à moi. Et finalement c'était lui, mon jouet. Cette nuit-là, nous avons vécu une partie de sexe folle, où il m’a prise plusieurs fois, de différentes façons, et je l’ai sucé avec dévotion, avec une extrême gourmandise. Je lui donnais tout. Ou presque. J’aimais cet homme, j'aimais sa belle queue, et le pouvoir qu’il avait sur moi parce qu’il savait jouer de mon corps. Nous étions tous les deux, à ce moment là, dans une confiance incroyable. Nous avons fini par nous endormir épuisés. Le lendemain, nous n’avions pas du tout envie de nous quitter. Nous n’avions l’un et l’autre rien de prévu pour le week-end du 31 janvier. Alors, sur un coup de tête, nous avons décidé de passer le reste du week-end ensemble. On avait déjà longuement évoqué nos fantasmes, et on voulait s'amuser ensemble, libres de toute contrainte, morale et pratique. Donc nous sommes allés chez lui Mais, on a d'abord fait des courses dans un supermarché, histoire de ne plus devoir ressortir et de pouvoir fêter dignement la fin de l'année. On ne pensait qu’au plaisir. Nous avons ri aux larmes, en achetant un collier de chien pour moi, dans le rayon animalerie du supermarché. On était excités et tellement joyeux. On s'amusait à voir les têtes des autres clients en train de me regarder essayer les colliers, pour choisir la bonne taille, et la meilleure couleur. Des gamineries d'adultes lubriques. Une fois chez lui, il m’a préparé un bon repas. Et puis nous avons continué à explorer nos corps. Et nos envies. J’avais tant de choses à essayer, tant des pratiques fantasmées, rêvées, que je n’avais jamais eu l’occasion de réaliser. Par exemple, il a été extrêmement touché, et il m'a même remerciée de ce "don" lorsque j’ai accepté de marcher à quatre pattes, toute nue, avec juste ce collier au cou, et lui en me tenant par une laisse. Nous étions dans une confiance absolue. J’ai aimé lui donner ça et je dois dire que ça a éveillé en moi un côté chienne, un état que j’adore atteindre parce qu’à ce moment là... je suis dans un lâcher prise total qui me laisse la possibilité d’être enfin totalement moi-même et de jouir intensément, d’être uniquement dans le plaisir. C’est assez égoïste finalement. Nous avons joué à des jeux qui m’ont toujours fait rêver. Ah, la séance chez le gynécologue pervers: moi allongée, jambes grandes ouvertes, sans pudeur, sur sa table. Et lui qui m’ouvre, qui m’ausculte, qui me fouille… Ensuite, le yaourt à la vanille tartiné sur mon sexe, et qu’il a dévoré avec un appétit de dingue. Ou encore son petit caprice… que je le suce, à genoux, dans la cuisine, pendant qu'il boit son café… Il aimait jouer au mâle dominant et moi j’adorais faire sa petite chienne soumise. Ensuite, cet homme m’a aussi initiée à la sodomie. Je n’avais jamais pratiqué. Je savais que j’allais certainement aimer ça car, plus jeune, mon futur ex-mari, qui au début de notre relation était encore un peu drôle, il avait introduit une chandelle dans mon anus et j’avais beaucoup aimé ça, tant physiquement que mentalement. Alors, on a utilisé du lubrifiant. Et il a commencé à me prendre. Sa verge était pas très longue mais suffisamment épaisse. Bien épaisse quand on la tenait en main. Avec un joli gland à sucer et à titiller. Et des veines un peu saillantes qu’on peut caresser d’un doigt et des couilles, petites et douces… Et ça a été d’abord délicieux, puis beaucoup plus intense et plus animal, physiquement très agréable. Mais surtout l’idée de le laisser me prendre ainsi le cul, ça, c’était wouah! Cet abandon, ce plaisir, c’était très jouissif. Bref, nous avons passé un week-end de dingue. Nous étions éblouis tous les deux, notamment par la confiance, la joie pure que nous étions en train de nous offrir, l'un l'autre. C’était un très-très beau moment. J’aurais tant de choses à dire de cette relation. Mais elle n’a pas duré longtemps, pour plein de raisons. On s’est quittés parce qu’on s’est finalement blindé. On n'a pas osé dire qu’on tombait amoureux et on a joué les gros bras tous les deux. Moi, j’avais commencé à fort m’attacher à lui, mais il m’impressionnait. J'ai fini par lui dire que je voulais arrêter cette relation parce qu’elle ne me satisfaisait pas. Alors qu'en vérité, j’ai eu peur de souffrir. Quelques années plus tard, j’ai repris contact avec lui, et nous en avons pu parler avec encore plus de sincérité et de courage qu’à l’époque. Nous avons évoqué ensemble ce que nous avions ressenti et éprouvé. J'ai fini par lui dire qu’à l’époque... en fait, j’étais en train de tomber amoureuse, et à ma grande surprise, il m’a demandé: - "Mais pourquoi tu me l’as pas dit, je t’aurais retenue". Il m’a expliqué qu’à l’époque il avait beaucoup de colère en lui, contre la société, contre... contre tout, et qu’il n’était pas alors, en mesure de s’ouvrir à la tendresse aussi facilement. Moi, j’en ai conclu qu’il valait mieux toujours parler avec son cœur. Pour moi, le bon sexe, c’est d’abord le même esprit. Les mêmes idées, les mêmes images, qui excitent. Naturellement, étant donné que j’aime le sexe un peu cérébral, ce lien est primordial. J’ai parfois aimé des hommes pas très beaux, mais leur esprit m’envoûtait. J’aime les obsédés sexuels, j’aime les insatiables, les vrais amoureux du corps féminin. Ceux qui n’ont pas peur d’assumer une forme de virilité assez osée. Mais qui savent également se dévoiler, qui peuvent mettre leurs tripes sur la table sans honte et sans craintes. C’est pour cette raison, je pense, que j’aime les quinquas. Je prends facilement mon plaisir avec ce genre d’hommes. Et désormais, nous sommes et amis et amants. Nous avons de la tendresse l’un pour l’autre, vraiment. Mais... l’amour a passé son chemin. Dans ma vie jusqu’à présent, un seul homme a réussi à me troubler sexuellement juste en posant sa main sur moi. Je sentais passer le courant au contact de sa main. Mais ça, c’était avec mon grand amour, qui n’est pas l’homme de cette histoire. *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique qui vous met... à nu.